Les semaines se suivent et se ressemblent avec les laké ferblan et les kasrol au sein de Lakwizinn de l’hôtel du gouvernement. De ce fait, le gouvernement se trouve ces jours-ci ballotté entre Showkutally Soodhun, jusqu’ici membre du front bench du gouvernement MSM-Muvman Liberater, dont les propos relèvent de la sédition lors d’une réunion le 17 juillet dernier avec des habitants de Palma au sujet d’un complexe résidentiel de la National Housing Development Company Ltd (NHDC), et Me Raouf Gulbul, Legal Adviser du Premier ministre, Pravind Jugnauth, et chairman de la Gambling Regulatory Authority et de la Law Reform Commission, entendu pendant quatre séances par la commission d’enquête sur la drogue, présidée par l’ancien juge de la Cour suprême Paul Lam Shang Leen au sujet de ses liens présumés avec la mafia de la drogue à Maurice et à l’étranger, notamment en Colombie. Avec la décision annoncée, vendredi en début de soirée par le chef du gouvernement lors d’un point de presse convoqué en urgence, de la démission forcée de Showkutally Soodhun, Pravind Jugnauth a cru pouvoir atténuer la pression grandissante venant de tous les côtés réclamant une sanction exemplaire à l’encontre de celui qui a la réputation de ne plus pouvoir contrôler sa langue, au risque de blesser les Mauriciens au plus profond de leur dignité d’hommes et de femmes. Mais aussitôt les clameurs se sont tues sur le cas Soodhun que des voix se sont fait entendre contre le maintien de Raouf Gulbul à des postes majeurs.
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