Sursis jusqu’à la fin de l’année pour Arab Town
Même si dans une décision hâtive, relevant presque de la panique, la mairie de Beau-Bassin/Rose-Hill a démarré des travaux d’aménagement auprès de la foire Da Patten pour accommoder les marchands d’Arab Town, il semblerait qu’ils auraient obtenu des autorités locales qu’ils puissent continuer sur l’actuel emplacement jusqu’à janvier au lieu du 31 octobre imposé comme un ultimatum non-négociable. On dirait que le métro n’est subitement plus express mais modulable. L’urgence a laissé la place au statu quo. De questions se posent, toutefois, sur ce qui ressemble à un revirement: l’appel d’offres pour les travaux et le calendrier arrêté, les inconvénients causés aux opérateurs de la foire Da Patten, leur clientèle de même que les camionneurs qui ont été priés d’aller voir ailleurs.
Rivière Noire: le tandem favori de Soornack se casse les dentsÀ Vacoas
Deux hommes de loi s’étant signalés par leur proximité avec Nandanee Soornack ont, la semaine dernière, porté en Cour une demande d’injonction de la présidente du conseil de district de Rivière Noire, Véronique Leu-Govind forcée de débarrasser le plancher après avoir essuyé une motion de blâme visant à empêcher le conseilde se choisir un nouveau président. Et ils se sont cassé les dents. L’avoué Pazhany Rengasamy et l’avocat Kushal Lobine ont, en effet, été déboutés devant la Cour suprême le vendredi 20 octobre et l’élection a pu avoir lieu normalement le même jour. Steve Magdeleine et Jean Yves Dansant ont, respectivement, été élus président et vice-président du conseil de Rivière Noire.
Pazhany Rengasamy présidait Airports of Mauritius Limited lorsque des contrats avaient été alloués à Nandanee Soornack et son Airway Coffee, que Rakesh Gooljaury disposait d’emplacement pour sa boutique Hugo Boss et que sa compagnie Top Gear Wash avait même obtenu un terrain dans l’enceinte portuaire pour un business de lavage de véhicules. Quant à Kushal Lobine, il était non seulement celui qui enregistrait les compagnies du duo Soornack/Gooljaury si proche de Navin Ramgoolam mais il était aussi actionnaire avec lui dans plusieurs compagnies dont Pride Bridge qui avait un projet hôtelier à Palmar.
«The Weinstein Company»
Ce n’est plus le “mouvement pathétique”, le nouveau nom de code qu’ont choisi de donner au Mouvement Patriotique d’anciennes collaboratrices très remontées contre l’attitude de certains des dirigeants de ce regroupement vis-à-vis des femmes, mais désormais The Weinstein Company pour faire écho aux indélicatesses dont s’est rendu coupable le célèbre producteur de Hollywood.
Si ces dames avaient tant bien que mal supporté les attitudes grivoises de ces messieurs et que certaines d’entre elles ont même pu se sentir flattées par la cour assidue que leur faisaient certains de leurs collègues, le langage d’un membre du bureau national qui a fricoté avec le ML de Ravi Rutnah a été la dernière goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
L’homme a, en effet, traité une de ses collègues des pires épithètes qui ont profondément choqué plus d’un membre de ce groupuscule. Comme la direction a été extrêmement lente à réagir devant un tel scandale, la victime ainsi qu’une de ses collègues ont décidé de claquer la porte du MP. Les échanges entre cette dame et son agresseur épistolaire ont été largement répercutés sur les réseaux sociaux et ce n’est que lorsque l’affaire a pris de l’ampleur que la bande à Alan Ganoo et Atma Bumma a décidé d’agir et de procéder à la suspension du collègue insulteur.
Autre problème qui mine les relations entre les membres du MP: les contributions financières. On se souvient de la guerre des toilettes et des lavabos lorsque Joe Lesjongard avait quitté le MP. Cette fois, le local loué par ce parti à Quatre-Bornes est sous le coup d’un ordre d’évacuation pour retard de paiement de plusieurs mois. C’est toujours sur les réseaux sociaux que sont balancés les noms des mauvais payeurs dont cet ancien du PMSD passé au PTr puis au MP. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est beau le “renouveau”. Tania Diolle est, en tous cas, en bonne compagnie
Un quatrième manager pour le casino de Grand-Baie
Alors que l’on croyait que le projet de trouver un partenaire stratégique pour relancer les casinos allait provoquer une urgente remise en ordre de la part de la State Investment Corporation (SIC), tel ne semble absolument pas le cas puisque le casino de Grand-Baie – si cher au frère de l’actuelle directrice par intérim, Rita Veerasamy, Vishnu Lutchmeenaraidoo – a décidé que trois managers à cette unité qui s’est surtout signalée pour sa propension à provoquer des scandales, ce n’était pas suffisant. Un 4e manager connu pour sa proximité avec un ancien membre influent rouge serait sur le point d’être nommé. Mais ce n’est que l’énième énormité de la gestion de la SIC. On parle, ces jours-ci, de refus de partir de la directrice si elle ne reçoit pas des indemnités conséquentes et qu’elle aurait l’intention de postuler pour la direction en titre alors même qu’elle court sur ses 65 ans, et de la visite qu’elle a effectuée cette semaine au casino de Curepipe chaperonnée par une activiste en vue du PMSD. Les employés ont donné un nom de code à cette opération: “Bwar dité, pas diber.”
Autre affaire dont les employés des casinos parlent, ces jours-ci: le cas d’un cleaner qui aurait été dépêché par son supérieur à aller effectuer des menus travaux chez un cadre à la veille de la fête de Divali, alors que sur le registre, il était écrit qu’il avait été affecté au casino de Grand-Baie. Il y a bien eu une enquête à ce sujet mais elle a fini, comme toutes les autres, dans un tiroir et classée sans suite.
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