Reconnu coupable de “causing explosion likely to endanger life” par la magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing, Jean Cael Permes ne devrait toutefois pas faire de détour par la case prison. Condamné hier à deux ans de réclusion par la Cour intermédiaire pour son méfait, l’accusé à déjà passé 641 jours en détention. De ce fait, en déduisant le nombre de jours déjà passés en cellule policière, l’accusé devrait ainsi être relâché.
Jean Cael Permes était accusé d’avoir causé une explosion qui avait mis en danger la vie d’autres personnes suite à une violente altercation. La cour s’était basée sur le témoignage d’une certaine Véronique Placathose, qui avait identifié Jean Cael Permes comme étant celui qui avait lancé la substance inflammable. Cette affaire avait éclaté en décembre 2015 après des affrontements entre deux gangs rivaux soupçonnés de s’adonner au trafic de stupéfiants. Jean Cael Permes et Tony Permes avaient été agressés au sabre. Le lendemain, Jean Cael Permes avait riposté et avait débarqué chez Véronique Placathose muni d’un cocktail Molotov qu’il avait fait exploser au domicile de la plaignante.
Lors du procès, Jean Cael Permes a demandé la clémence de la cour, ajoutant qu’il a trois enfants, dont un né en 2015. Il soutient que c’est ceux ayant porté plainte contre lui qui l’ont agressé et qu’il en porte encore les séquelles. La magistrate lui a infligé deux ans de prison à cet effet, rappelant que les 641 jours passés en détention seront déduits de la sentence.
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COUR INTERMÉDIAIRE—AGRESSION AU COCKTAIL MOLOTOV: Jean Cael Permes échappe à la prison
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