La Commission de l’océan Indien (COI), qui participe activement au mécanisme régional de renforcement des moyens pour contrer la piraterie et les autres crimes, menaces et risques en mer, a été désignée pour succéder aux Seychelles à la présidence du groupe de contact sur la piraterie au large des côtes somaliennes (CGPCS).
Cette coalition internationale regroupe 68 pays et 24 organisations internationales luttant notamment contre les actes de piraterie en haute mer.
La cérémonie de passation a eu lieu hier à l’hôtel Labourdonnais, lors de laquelle l’actuel président du CGPCS, l’ambassadeur Barry Faure des Seychelles, a passé le flambeau au président de la COI, représenté par le secrétaire général Hamada Madi.
La COI, partie prenante du programme pour la promotion de la sécurité maritime (MASE), financé par l’Union européenne, occupera sa nouvelle attribution dès 2018. La COI comptera ainsi favoriser la mobilisation des moyens pour la sécurisation des espaces maritimes, indispensable pour le développement de l’indianocéanie et le commerce international. Les orateurs ont rappelé l’importance de mobiliser toutes les ressources pour combattre le crime maritime. La piraterie est toujours d’actualité, en atteste la récente arrestation, par la mission européenne Atalante, de pirates somaliens, qui ont ensuite été transférés aux Seychelles.