Dans son allocution annuelle à la Nation présentée le jour de Noël, la présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim, a félicité le gouvernement « du grand pas » pour avoir octroyé un salaire minimal aux Mauriciens dans le cadre de ce qu’elle qualifie de monde du travail international, dont les perspectives seraient sombres tant la technologie s’est imposée aux métiers humains.
Son inquiétude fait suite à une récente participation à un forum organisé par le Bureau international du travail où il a été démontré que la robotique et l’intelligence artificielle seront la main d’œuvre de demain. Ce qui ne devrait guère arranger les perspectives des jeunes en situation de chômage à travers le monde désormais condamnés à vivre dans un monde où le travail humain sera soit partiel soit temporaire.
Ameenah Gurib-Fakim a, par ailleurs, salué la bonne santé de notre démocratie et de ses institutions qui s’est confirmée lors de la dernière partielle de Belle-Rose/Quatre-Bornes. Elle a félicité la Commission électorale et la police pour leur travail et les électeurs pour leur discipline, tout en transmettant ses félicitations au vainqueur sans le nommer.
Elle a rappelé que le pays avait un nouveau Premier ministre, Pravind Jugnauth, qui poursuit les réformes annoncées pour atteindre les objectifs du gouvernement de faire de Maurice un pays à hauts revenus à l’horizon 2030.
Avant d’évoquer de nombreux thèmes d’actualité et de préoccupation comme l’éducation, l’économie, la science et le changement climatique entre autres, la Présidente de la République a fait un appel à la prudence des Mauriciens sur la route, qui a déjà un lourd bilan, pour ne pas gâcher cette période de réjouissances.
Elle a enfin déclaré que nous avions la chance de vivre dans un pays multi-communautaire où l’entente et le respect constituent des valeurs fortes et qu’il était du devoir des Mauriciens de transmettre cet héritage aux générations futures avant de présenter ses voeux de Joyeux Noël et de bonne année aux Mauriciens, Rodriguais et Agaléens.