Le procès intenté à Marie Magdalena Vosloo, une Sud-africaine de 39 ans poursuivie pour l’agression mortelle sur sa belle-fille de 17 ans, Mundolene Vosloo, à l’hôtel Riu, au Morne, le 5 octobre 2017, se poursuivra en Cour intermédiaire le 5 février. Marie Magdalena Vosloo répond d’une charge réduite, soit de coups et blessures causant la mort sans intention de la donner. Une charge provisoire de meurtre avait initialement été retenue contre elle. C’est à la suite de l’enquête policière que le parquet avait décidé de réduire la charge provisoire contre la Sud-africaine.
Marie Magdalena Vosloo avait été arrêtée le 5 octobre 2017 après que sa belle-fille, Mundolene Vosloo, a été retrouvée morte à l’hôtel Riu, au Morne. L’adolescente de 17 ans était en vacances à Maurice avec sa famille recomposée. Son père, Mike Vosloo, marié à Magdalena Vosloo depuis 10 ans, avait décidé d’emmener sa famille en vacances à Maurice sans se douter que l’animosité apparente entre sa fille et sa deuxième femme aurait pu mener à un tel drame.
Dans l’après-midi du 5 octobre 2017, une dispute devait éclater entre Magdalena Vosloo et la victime dans leur chambre d’hôtel. La belle-mère n’aurait pas apprécié que la jeune fille ne se soumette pas à ses ordres et que celle-ci avait en amont refusé d’aller chercher des serviettes. L’adolescente avait alors été violemment frappée au visage par Magdalena Vosloo, sous les yeux de ses jeunes frères de 14 et 11 ans. Mundolene Vosloo s’était écroulée sur le sol dans le couloir de la chambre d’hôtel. Elle a été transportée d’urgence au Treatment Room de l’établissement, où un médecin, le Dr Mohaber, n’a pu que constater son décès.
Aux enquêteurs, Magdalena Vosloo devait déclarer avoir giflé l’adolescente sans intention de la tuer. Selon le rapport d’autopsie, l’adolescente a succombé à une hémorragie cérébrale.
Les auditions des témoins dans le procès intenté à la belle-mère ont déjà été entendues. La reprise des auditions a été fixée au 5 février. Lors de sa comparution en Cour intermédiaire hier, la magistrate, qui préside ce procès, n’était pas présente. La Sud-africaine est défendue par Me Zaredhin Jaunbaccus alors que la poursuite est représentée par Me Denis Mootoo, Senior Assistant Director of Public Prosecutions.