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FTU critique le contrat « package » des salariés d’hôtels

L’affaire David Gaiqui ainsi que le protocole à l’étude pour le secteur privé en cas de catastrophes naturelles – mis en avant par le ministre du travail – ont été au coeur d’une conférence de presse de la Fédération des Travailleurs Unis, ce vendredi 2 février. Atma Shanto, syndicaliste, est revenu sur ces deux gros évènements qui ont remué la population de l’île durant la semaine écoulée.

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Le négociateur a été catégorique: la question ne se pose pas quant à la suspension des policiers concernés; selon lui, c’est une situation anormale qui règne dans l’affaire David Gaiqui, l’homme dénudé et enchaîné à une chaise au poste de police de Curepipe. « Moi mo conne ki a chak foi ki ena enn lenket ouver lor bane cas pareil, le principle veut ki tou dabor ki sa bane personne ki directement lie avek sa brutalite la ti bizin fini suspane de zot poste apres lenket contiyne ».  Il accueille favorablement la démarche d’une nouvelle association dédiée aux Droits humains. Toutefois, il lance un appel au Premier Ministre afin que la Human Rights Commission revoie son rôle dans cette affaire au plus vite: « Bizin traite tou citoyen de maniere egal »

Autre point abordé lors de cette rencontre: le protocole du travail lors des pluies torrentielles. Il trouve scandaleux que ce protocole soit en faveur du secteur public et déplore la manière que Business Mauritius a géré cette situation malgré les prévisions de la station météo de Vacoas. « Li pa normal ki ena deux kalite traitement, e ki moyen ki Business Mauritius ena li »? se demande-t-il.

Toujours dans le même registre, il est également revenu sur les conditions d’emploi dans les hôtels lors des catastrophes naturelles. « Dans sekter hotelier li plis grave encor ». Selon les procédures en place, il y a un staff spécial en cas de catastrophe naturelle; cependant, selon le négociateur, il y a eu une imposition des employeurs de l’hôtellerie, obligeant par la suite les employés de rester à l’hôtel en dépit d’une alerte 3.

La raison qui explique cette démarche: le contrat « package » existant dans le secteur hôtelier, où les employés se retrouvent obligés de se rendre sur leur lieu de travail malgré le mauvais temps et sans paiement supplémentaire. « Package napa exister dan la legislation du travay,et bane travailler finn subir li, nu constate ki c’est l’employeur ki p dicter le monde du travay malgre ki nu ena enn ministre du travay ».

Le négociateur demande pourquoi le ministre du travail, Soodesh Callichurn, n’a pas pris position sur la sécurité même des employés: « Mo poz mwa la kestion, eski li enn ministre zis pou so circonscription ou enn ministre pou tou les employes de l’ile moris »

La Fédération demande au ministre en question de rendre public le nombre de salariés dans l’hôtellerie qui subissent ce système de « package. »

 

 

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