Cela fait une décennie que les Ong, oeuvrant dans la lutte contre la toxicomanie, n’ont enregistré aucune augmentation dans le budget alloué par l’État », expliquent plusieurs travailleurs sociaux concernés par le fléau de la drogue à Maurice.
Ils disent cependant comprendre que « le gouvernement a beaucoup d’autres priorités ». Ils ajoutent : « Nous saluons bien évidemment les actions de répression et les saisies qui sont réalisées par les autorités concernées. Cependant, il y a tout l’aspect de traitement menant vers la réinsertion. » Ils expliquent que, sans moyens financiers adéquats, « nous ne pouvons faire grand-chose » à part prodiguer des conseils. « Nous voulons être davantage proactifs.
Et si l’État consent à augmenter nos subventions, ce serait déjà un bon début… », disent-ils.