La pollution de l’environnement persiste malgré les programmes de sensibilisation. Bien que cela soit un délit, les ordures sont débarrassées loin des regards, dans la nature.
On retrouve des déchets ménagers ou provenant de sites de construction ; des pièces de véhicules, des appareils électroménagers, et ce, dans des champs, en bordure de route, voire dans des buissons.
C’est le cas devant le cratère de Bassin Blanc où depuis plusieurs semaines des télévisions cathodiques ont été abandonnées. Cet endroit, qui constitue une halte pour de nombreux Mauriciens et visiteurs, est devenue une poubelle à ciel ouvert.
Ailleurs à Bel-Ombre, c’est tout un tas de détritus — provenant d’une des villas IRS cossues et en rénovation de la région — qui a été débarrassé dans des champs de canne. Les auteurs de cet acte incivique ont laissé derrière eux des papiers indiquant des informations sur la villa concernée.
À Curepipe, plus précisément à l’entrée d’un morcellement résidentiel, des ordures ont été empilées en pleine nature. Avec les grosses pluies d’été qui sont attendues pour bientôt, il ne faudra pas chercher bien loin pour connaître les causes des inondations.