La Bourse de Paris évoluait dans le vert mardi (+0,43%), juste après des premiers pas à l’équilibre, se laissant gagner par l’optimisme de Wall Street et l’espoir d’une issue favorable aux négociations entre la Chine et les États-Unis.
A 09H17, l’indice CAC 40 prenait 20,44 points à 4.739,61 points. La veille, il avait fini en baisse de 0,38%.
« Wall Street entretient le rebond », a souligné Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.
La Bourse de New York a fini en nette hausse lundi, alors qu’une délégation américaine, menée par Jeffrey Gerrish, l’adjoint du Représentant américain au commerce, conduit depuis lundi des discussions dans la capitale chinoise.
« Après les bonnes nouvelles sur le front de l’emploi et le discours accommodant » vendredi du président de la Réserve fédérale américaine Jerome « Powell, les investisseurs ont, de nouveau, les yeux rivés sur le dossier commercial. La reprise des discussions entre les États-Unis et la Chine est une première étape importante », a ajouté M. Dembik.
« L’optimisme en matière commerciale aide à soutenir les actions », a également estimé Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.
« La décision du président chinois Xi d’envoyer son négociateur de premier ordre Liu He dès le premier jour des négociations a été interprétée comme un signe de la volonté manifeste de la Chine d’arriver rapidement à un arrangement », selon lui.
« Il y a de bonnes chances qu’on parvienne à un accord raisonnable qui nous convienne ainsi qu’à la Chine concernant les échanges », a déclaré pour sa part le secrétaire américain au Commerce Wilbur Ross tout en relevant que le bras de fer commercial handicapait « assurément » l’économie chinoise et que cela était « attendu ».
Du côté des indicateurs, l’Allemagne a publié avant l’ouverture des chiffes de production industrielle, marqués par un nouveau recul en novembre.
Outre-Atlantique, les investisseurs s’interesseront plus tard dans la journée au solde de la balance commerciale et aux crédits à la consommation pour novembre.
Sur le terrain des valeurs, Renault montait de 0,83% à 54,92 euros, alors que le PDG du groupe, Carlos Ghosn, s’est dit « faussement accusé et détenu de manière injuste », lors de sa première comparution devant un juge, près de deux mois après son arrestation surprise à Tokyo.
Carrefour prenait la tête de l’indice CAC 40 (+2,78% à 15,71 euros) grâce à un relèvement de sa recommandation à « acheter » par Bank of America.
-AFP