Resistans ek Alternativ suggère l’élaboration d’une nouvelle loi pour mieux répondre aux catastrophes causées par le changement climatique. Le Climate Change Bill, selon le parti, s’articulerait autour d’une nouvelle politique écologique, sociale et économique, où primerait l’intérêt public. Par ailleurs, le parti dit avoir remporté une « victoire partielle », car le gouvernement n’a pas autorisé à un groupe hôtelier de combler des zones humides aux Salines, Rivière-Noire, pour l’aménagement d’une plage artificielle.
Pour Dany Marie, du Comité national de Rezistans ek Alternativ, la question de changement climatique est devenue aujourd’hui une priorité, particulièrement avec les séquelles ressenties depuis quelque temps.
« Depuis sa création, en 2005, Rezistans ek Alternativ, en tant que parti écosocialiste, a fait de l’écologie et du changement climatique l’axe central de sa politique. » Aujourd’hui, le parti constate la nécessité d’aller plus loin dans ce combat. « La tenue des assises nationales, démocratiques, pour débattre sur l’introduction d’un Climate Change Bill. Il y a beaucoup d’éléments liés au changement climatique qui font surface aujourd’hui et il est important d’avoir une loi, telle une Climate Change Act, pour définir une nouvelle politique écologique, sociale et économique, dans l’intérêt public et des générations à venir. »
Ce projet de loi, ajoute Dany Marie, s’articulerait autour de plusieurs points, allant de la protection des zones humides, de par leur importance dans le contexte des inondations/“flash floods” à une redéfinition de la politique touristique, incluant les développements sur les côtes, avec les Smart Cities. « Il est aussi question de la redéfinition d’un protocole dans les lois du travail afin de savoir dans quelles conditions il faut aller travailler ou pas, en prenant en considération des éléments comme les pluies torrentielles, les tempêtes électriques ou la canicule. »
La gestion des maladies tropicales, comme la dengue, la préservation des terres pour l’agriculture et le logement, le rôle du service public face au changement climatique, de même qu’un plan d’action contre l’élévation du niveau de la mer, sont aussi évoqués. Rezistans ek Alternativ est aussi d’avis qu’on ne peut avoir une loi « top down » en détachant la question écologique de la question de justice économique et sociale, ni en se fiant à la politique « green wash » du secteur privé à travers la CSR. Toutes ces questions seront abordées dans les assises nationales que compte organiser Rezistans ek Alternativ dans différentes régions du pays.
Par ailleurs, le parti se félicite d’une « victoire partielle » dans le combat contre la construction d’un hôtel aux Salines, Rivière-Noire. « Suite au “Public Comments” et aux protestations officielles de Rezistans ek Alternativ, le gouvernement n’a pas autorisé le promoteur à combler le “wetland” pour l’aménagement d’une plage artificielle. » Le parti rappelle qu’un deuxième cas est actuellement devant le tribunal de l’Environnement pour un “stop order”.
Rezistans ek Alternativ déplore par la même occasion la situation confuse concernant la charge de “Rogue and Vagabond” logée contre un de ses membres en vue, David Sauvage. « La police et le SLO n’ont pu expliquer en cour pourquoi il y avait une “Objection to departure” contre David Sauvage. Ils ont demandé un renvoi de l’affaire au 18 avril. »