Les personnes percevant un salaire allant jusqu’à Rs 325 000 annuellement « ne doivent pas payer de taxe » ; c’est ce que réclame la State & Other Employees Federation (SEF), pour le prochain exercice budgétaire. Son porte-parole, Radhakrishna Sadien, soutient qu’un mémorandum sera envoyé au Premier ministre la semaine prochaine. Il réclame aussi un ajustement salarial dans le cadre de l’introduction du salaire minimum.
Le syndicat propose au gouvernement d’exempter de taxe toutes les personnes percevant jusqu’à Rs 325 000 annuellement. Ceux touchant entre Rs 325 000 et Rs 650 000 pourraient payer une taxe de 5%, alors que ceux percevant entre Rs 650 000 et Rs 975 000 devraient s’en acquitter à hauteur de 10%. Et, selon cette même proposition, ceux touchant plus de Rs 975 000 par an devraient payer une taxe de 15%. Radhakrishna Sadien fait ressortir qu’un mémorandum rédigé en ce sens sera envoyé au Premier ministre la semaine prochaine.
Commentant l’ajustement salarial, Radhakrishna Sadien explique que la Government Services Employees Association (GSEA), affiliée à la SEF, a adressé une lettre au Premier ministre pour lui demander d’intervenir afin que la Section 9 du National Minimum Wage Council Act soit implémentée. « À la suite de l’introduction du salaire minimal, le PRB aurait dû prendre des décisions administratives pour régler les distorsions dans le salaire des fonctionnaires. Nous avons appris que le PRB a déjà soumis un rapport au Premier ministre, d’où notre requête au chef du gouvernement d’assurer que l’ajustement salarial soit fait au plus vite. Nous avons d’ailleurs circulé une pétition et nous demandons à tous les employés de le signer », précise Radhakrishna Sadien.
Le porte-parole de la SEF a aussi commenté le Public Service Bill. Le syndicat souhaite que ce projet de loi soit présenté au Parlement au plus vite. « Nous savons que le projet de loi est prêt et nous demandons que nous soyons consultés au plus vite avant qu’il n’atterrisse au Parlement », ajoute-t-il.
Au regard de l’emploi, Radhakrishna Sadien déplore que beaucoup de postes créés dans le dernier budget soient restés vacants à ce jour, sans compter ceux devenus vacants au départ à la retraite de certains employés. Il demande à la Public Service Commission d’assumer ses responsabilités.
Enfin, il demande au gouvernement de maintenir la pension de vieillesse à l’âge de 60 ans.