Le leader des mauves, Paul Bérenger, a ce samedi 4 mai qualifié les meeting tenus le 1er mai de « tournants importants dans l’arène politique » et a réclamé un « mini amendement avant le Nomination Day ».
« Nous sommes satisfaits de notre meeting et nous saluons tous nos militants. C’est un tournant vers les élections générales mais le vrai déclic interviendra le Nomination Day. Le plus tôt, le mieux c’est ».
Il trouve « décevant » que Pravind Jugnauth n’a pas soulevé la question ni de l’élection partielle ni celle des élections générales. « C’est indigne d’un Premier ministre. Il faut un mini amendement avant le Nomination Day sinon ce sera un non respect au Human Rights Committee. Ce sera un recul et un véritable crime dans l’histoire de notre pays ».
Régler ses comptes.
L’Immigration Act a aussi été abordée ce samedi. « Zordi li kler ki Pravind Jugnauth inn fer tousala pou regle so bann ti kont personel avek sa pilot la. C’est mesquin et nous n’apprécions pas du tout qu’il prétend que c’est pour combattre le terrorisme ».
L’actualité sur Mario Nobin et Brasse a également été soulevée. « Ce sont des accusations extrêmement graves contre le Commissaire de police. Nobin so bann deklarasion ridikil ek inakseptab. C’est choquant que Pravind Jugnauth n’a rien eu à dire ».
Quant à la position exprimée de la Grande Bretagne sur l’avis consultatif de la CIJ sur la souveraineté des Chagos, Paul Bérenger a relevé que « jusqu’à présent le leader de l’opposition britannique avait donné son appui mais il n’a jamais soulevé la question de souveraineté ». Il estime que « si nous avions mieux fait notre travail de lobbying, nous aurions pu avoir un meilleur résultat ».