Une marche pacifique de Pedostop pour dire « non à l’impunité aux agresseurs sexuels sur les enfants » a eu lieu ce mercredi 8 mai du Champ de Mars jusqu’à la Cour intermédiaire.
Une foule composée de plusieurs Mauriciens, mais également de représentants d’ONG, a crié d’une seule voix sa colère face au traitement judiciaire accordé aux agresseurs sexuels.
Pour Jean Patrick Ferrat, porte-parole de Pedostop, le message primordial véhiculé a été le voeux des citoyens que la justice soit convenablement appliquée.
« Actuellement, la loi peine à protéger les enfants. Il faut vraiment qu’on arrive à appliquer les lois de notre pays. Les victimes ont besoin du soutien de la société et de leurs proches. Les agresseurs et pédophiles, sachant ce qu’ils font est mal, doivent payer pour cela », a déclaré Jean Patrick Ferrat.
Le porte-parole de Pedostop souhaite, de plus, que les organismes qui s’occupent des enfants – dont la CDU, la brigade des mineurs et la CID – soient mieux organisés et soient dotés des compétences nécessaires afin d’apporter leur soutien aux enfants.