Dans son édition du mardi 17 juillet, le journal West Australian annonce en exclusivité qu’un agent de sécurité de l’aéroport de Perth a été démis de ses fonctions après que 21 balles ont été retrouvées sur un passager de la classe affaires dans le vol MK441 Perth-Maurice. Et ce, sans avoir été détectées par les service de contrôle de sécurité de cet aéroport.
Selon le journaliste Gary Adshead, une enquête sur le manquement de cet agent à l’aéroport de Perth a été confiée à la police fédérale australienne. En effet, selon les autorités à Maurice, où le passager a été arrêté, les balles ont été achetées en Australie. Il convient de déterminer comment l’homme qui est monté à bord de l’avion n’a pas été intercepté par le dispositif de sécurité de cet aéroport réputé pour être généralement très sûr.
« L’aéroport de Perth a réagi immédiatement à un signalement selon lequel un passager avait embarqué des munitions sur le vol MK441 d’Air Mauritius en lançant une enquête urgente sur cette affaire et en ordonnant qu’un responsable de sécurité soit démis de ses fonctions ».
Pour rappel, une balle a été trouvée sur le plancher de la cabine de la classe affaires trois heures après le départ de Perth. Les 20 cartouches restantes ont été découvertes dans les bagages à main du passager une fois que l’avion a atterri, lorsqu’il a été interrogé par le service de police mauricien.
Le passager est un ressortissant sud-africain âgé d’une cinquantaine d’années et travaillant en tant que dirigeant d’entreprise.
« Il a confirmé que la seule balle trouvée dans la classe affaires était la sienne et qu’il avait acheté les munitions en Australie », a déclaré l’autorité aéroportuaire mauricienne dans un communiqué.
« Ses documents de voyage ont révélé qu’il était en transit à Maurice et que sa destination finale était l’Afrique du Sud ».
Le passager a été accusé d’importation illégale de munitions et est détenu à Maurice en attendant une audience de la cour, qui décidera de son sort.
L’aéroport de Perth a confirmé que la Division de la sécurité aérienne et maritime et l’AFP avaient été averties de la violation de la sécurité et qu’une enquête est en cours pour déterminer les failles qui ont abouti à cette situation inédite et potentiellement dangereuse.