La nouvelle selon laquelle Maurice avait décidé d’octroyer une autonomie politique maximum à Rodrigues, tomba un matin de l’an 2001. Ce fut la regrettée Antoinette Prudence qui me l’annonça au téléphone. Elle fut toutefois étonnée par le peu d’enthousiasme avec lequel j’accueillais cette information qui réjouissait tous ceux qu’elle avait contactés jusque-là. Je lui répliquais que connaissant le sens de la stratégie de Sir Anerood Jugnauth et de Paul Bérenger, qui étaient en alliance au gouvernement, la décision qu’ils avaient prise de concert, paraît-il, était trop soudaine et inattendue pour ne pas cacher un autre agenda que celui de la seuls émancipation et épanouissement du peuple rodriguais.
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