Viraj Ramharai, le président de la Life Saving Association of Mauritius (LSAM), a compilé les données tout au long de cette année à travers des articles de presse pour connaître le nombre de cas pour 2017.
Résultat : 49 cas enregistrés à Maurice et 2 à Rodrigues. Et cela concerne toutes les catégories d’âge. Ce chiffre a été confirmé officiellement par la cellule de communication des Casernes centrales.
Le chef inspecteur Bothille explique qu’il y a plusieurs typologies de noyade. Elles varient de ceux atteint d’un handicap physique ou de maladie comme l’épilepsie qui se déclenche dans l’eau ou lorsqu’un bateau chavire dû à une forte houle et entraîne ses passagers dans la noyade, comme cela a été le cas pour un sergent de police dans le lagon de Pointe-aux-Sables, en passant plus simplement à ceux qui ne savent pas nager.
Le chef inspecteur conseille aux Mauriciens de respecter des consignes de sécurité en mer, de ne pas nager après avoir pris un repas copieux et de toujours nager en parallèle avec la plage. « Nous leur conseillons d’identifier les zones de baignade et de ne pas s’aventurer là où il y a de forts courants. »Concernant le rôle de la NCG pendant cette période, le chef inspecteur Bothille précise qu’il y aura des effectifs qui seront postés sur toutes les plages à travers l’île et qu’ils sont équipés pour parer à toute éventualité.
« Nous demandons au public de suivre les consignes pour éviter des drames », dit-il, avant de rappeler un cas où en 2015 une fillette de trois ans avait été sauvée in extremis dans l’eau à Belle-Mare, mais qui garde jusqu’aujourd’hui les séquelles de cette imprudence parentale.