« Koumadir enn diktatir », a regretté un habitant de St Paul suite à l’arrestation de cinq individus de la localité, qui auraient manifesté pour réclamer que le problème de débordement d’eaux usées soit réglé.
« Le problème est resté entier. Lorla pa ti ena dife. Ils auraient dû arrêter tout le monde. Ils n’ont ciblé que quelques-uns. Ils doivent s’expliquer », a ajouté ce même habitant.
Un sentiment de révolte anime ceux de cette localité. Sentiment renforcé par la position adoptée par la police. Jusqu’à l’heure, neuf personnes ont été arrêtés et d’autres interpellations sont à prévoir.
« Est-ce cela la démocratie dans notre pays ? », se demande Wanda, une habitante de St Paul. « C’est ‘unfair’ ce qui s’est passé. Quand il y a un problème dans notre quartier, nous ne pouvons plus nous exprimer. Voilà la situation à New York City », ironise-t-elle en faisant référence au propos du président du MSM, Showkutally Soodhun, qui a récemment déclaré que la circonscription deviendrait « New York City ».
Les cinq personnes arrêtées mardi soir ont obtenu la liberté conditionnelle cet après-midi, après avoir fourni une caution de Rs 7 500 et signé une reconnaissance de dette de Rs 50 000 chacun.
De plus, Patrick Assirvaden et Cader Sayed-Hossen devront se présenter au tribunal de Curepipe à 11h aujourd’hui, jeudi 18 avril.