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Économie océanique: objectif 20% du PIB d’ici 10 ans

Doubler, d’ici 10 ans, la contribution de l’Économie océanique au Produit intérieur brut (PIB) pour atteindre les 20 %. C’est l’objectif que s’est donné le gouvernement, à travers le ministère de l’Économie océanique, de la Pêche et des Ressources marines, en matière de développement de ce secteur, selon la Senior Chief Executive du ministère de tutelle, Kan Oye Fong Weng-Poorun.

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« Le gouvernement s’est engagé à faire de l’économie océanique une importante industrie afin de soutenir la diversification économique, la création d’emplois et la génération de la richesse nationale », a déclaré la Senior Chief Executive du ministère de l’Économie océanique. « La vision consiste à transformer Maurice en un État océan, en promouvant l’économie océanique comme un des piliers du développement ». L’objectif, dit Kan Oye Fong Weng-Poorun, est de doubler d’ici 10 ans la contribution de l’économie océanique au PIB, un indicateur économique qui mesure la production interne des biens et services dans un pays au cours d’une an- née donnée par ceux résidant à l’intérieur de ce pays.

Selon la Senior Chief Executive, une feuille de route a été développée à cet ef- fet. Dans ce contexte, poursuit-elle, sept groupes (clusters) ont été identifiés pour accueillir des développements. Ceux-ci regroupent notamment l’exploration du lit de l’océan pour la détection des hydro- carbures (produits pétroliers) et des minéraux, la pêche, la transformation des produits de mer et l’aquaculture, la Deep Ocean Water Application (DOWA), soit le pompage de l’eau froide en profondeur de l’océan pour climatiser certaines entreprises de Port-Louis. Il y a également les services marins qui comprennent le tourisme maritime et les loisirs, les TIC marines, la biotechnologie marine, l’enregistrement des navires, des activités portuaires, les énergies renouvelables marines.

Kan Oye Fong Weng-Poorun annonce que depuis l’année dernière, le gouvernement mauricien travaille avec la Banque mondiale pour atteindre ces objectifs. « La Banque mondiale a soumis son rap- port en octobre dernier », révèle-t-elle. À cet égard, trois groupes (parmi les sept susmentionnés) ont été identifiés : la pêche, le port/les TIC et l’énergie marine. Le premier comprend le Seafood Hub et l’industrie du thon, la pêche sur les bancs, la gestion de l’écosystème des lagons et l’aquaculture. Le second inclut le SMART Port, le bunkering à Port-Louis, la construction et la réparation des navires, le terminal des croisières et le cabotage inter îles. Le troisième est composé du développement en aval du projet DOWA, le développement d’un projet d’éoliennes en haute mer et celui de la technologie des vagues (énergie marémotrice).

« Le ministère des Finances et celui de l’Économie océanique sont en train de travailler avec la Banque mondiale pour identifier les sources de financements, afin de recruter des consultants pour commencer les projets identifiés », annonce Kan Oye Fong Weng-Poorun.

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