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La drogue dans les écoles Rezistans ek Alternativ : “une situation d’urgence”

“On a failli dans notre rôle pour protéger nos enfants contre la drogue.” C’est ce qu’a déclaré Jean Yves Chavrimootoo, membre de Rezistans ek Alternativ (ReA), lors de la conférence du parti, hier à Moka. Outre la problématique de la drogue dans les écoles de l’île, la réforme électorale a aussi été abordée. Réforme que le parti demande à être revue.

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ReA affirme que “le pays est dans une situation d’urgence.” Après un article paru la semaine dernière, dans nos colonnes, sur la prolifération de la drogue synthétique au collège du Saint-Esprit, les membres du parti ont décidé de prendre le taureau par les cornes et d’adresser directement le problème. “Nous avons rassemblé plusieurs informations d’enseignants de différents collèges de l’île, dont du Queen Elizabeth College (QEC), qui ont fait un constat personnel de cette situation. Et l’on a été surpris par l’envie de parler des enseignants.”, dit Jean-Yves Chavrimootoo.

Selon lui, tous les enseignants rencontrés ont exprimé les mêmes inquiétudes par rapport à ce fléau: quelle est la démarche des autorités ? “Dans un cas, la rectrice du Triolet SSS a été appelée pour témoigner en Cour alors qu’elle n’a fait que signaler un problème au sein de son institution. Dans un collège de Floréal, même scénario. Alors qu’un enseignant décide d’alerter la police sur un cas de drogue à l’école, le policier lui a demandé : koman ou kone ladrog sa? Tout cela n’est pas normal”, ajoute Jean-Yves Chavrimootoo.

À cet effet, ReA demande qu’un Special Investigator soit nommé pour que les enseignants puissent parler en toute confidentialité et pour qu’une solution soit trouvée. Aussi, le parti affirme ne pas être en faveur de l’intervention de l’ADSU lorsqu’il s’agit de jeunes et félicite l’initiative du collège du Saint-Esprit. Le parti fustige également la ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookhun Luchoomun, “qui pratiqye la politique de l’autruche, sans adresser réellement ce problème.” 

Quant à Ashok Subron, il a, pour sa part, abordé le sujet de la réforme électorale. “L’on demande que l’alliance gouvernementale revoie sa copie”, souligne-t-il. Selon lui, tous les partis traditionnels se sont donnés en spectacle durant cette dernière semaine et ont fait “plusieurs acrobaties.” “Quatre à cinq ans de cela, l’alliance Lepep avait annoncé un seuil d’éligibilité de 7,5% alors qu’elle vient maintenant proposer 10%”, dit-il. Concernant un communiqué émis avant-hier par le Cabinet sur la réforme électorale, ReA déclare qu’”il est clair que l’alliance Lepep veut camper sur sa position, et cela est grave, car cela démontre une forme de cynisme. On met en doute la motivation de cette réforme. Serait-ce juste un show pour le comité des droits humains des Nations unies ou en raison des actions juridiques de ReA?” 

Par ailleurs, ReA précise que le constitutional challenge aura lieu le 8 mai prochain.” Toutefois, Ashok Subron affirme que ce débat autour de la réforme nationale a clarifié plusieurs points, notamment la position du MSM, du ML, du MMM et du PTr contre le recensement communal et le positionnement du MMM qui, pour la première fois, se dit en faveur des 63 élus et des 20 nommés sur la base proportionnelle. Le parti se dit, en outre, opposé à un quelconque amendement temporaire de la Constitution.

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