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Slalomer en canoë-kayak

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Slalomer en canoë-kayak
Photo de Terence Saramandif prise durant les Jeux Olympiques de la Jeunesse à Buenos Aires. Credit : Zsuzanna Vékàssy

Terence Saramandif a fait l’honneur à l’île Maurice en décrochant la médaille d’or au slalom canoë-kayak aux Jeux Olympiques de la Jeunesse 2018 en Argentine. Le slalom est une des disciplines du canoë-kayak. C’est une épreuve qui est pratiquée en eau vive et qui demande de la précision. Explications.

Le slalom est une course rapide où le pratiquant doit suivre un parcours en eau vive d’environ 300 mètres, tout en respectant des passages obligés. Des passages comportant 18 à 25 portes. Il existe deux types de portes : une porte rouge, en direction de la source et une porte verte, le côté vers lequel descend un cours d’eau. Le but du jeu est simple : chaque porte touchée ou non franchie compte des pénalités qui sont comptabilisées au temps réalisé. Pour ce faire, le pratiquant doit jouer avec les mouvements d’eau et passer entre les portes sans les toucher. À chaque fois que le pratiquant touche une porte, il perd deux points. Une porte franchie de manière incorrecte entraîne 50 points de pénalité. Les pénalités sont ajoutées au temps réalisé, converti en points; un point équivaut à une seconde.

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Ce sport demande une certaine précision. Le pratiquant doit savoir maîtriser son canoë car un bref mouvement de l’eau donnera de la vitesse. C’est le slalomeur qui donne au canoë son équilibre directionnel. Par ailleurs, l’eau est différente selon les obstacles. De ce fait, le pratiquant doit régler ses appuis en fonction des accélérations du canoë.
Le canoë-kayak est une activité de loisir ou sportive qui se pratique dans l’eau et est propulsé à l’aide d’une pagaie simple ou double. Il existe une différence entre le canoë et le kayak. Pour pratiquer le canoë, la personne doit être à genoux, assise ou debout et utilise une pagaie simple. Pour le kayak, la personne est assise à l’intérieur et utilise une pagaie double, c’est-à-dire deux pales.

La descente en canoë-kayak

Pour la descente, il faut aller le plus vite possible d’un point en amont à un autre point en aval du parcours. Durant la course, il est important de choisir sa trajectoire en fonction des courants et des obstacles naturels comme les rochers. Avec l’avènement du sprint, les compétitions commencent à s’organiser sur les mêmes parcours que le slalom. Il existe deux types de courses : la descente classique, qui dure entre 12 à 25 minutes, et la descente sprint, qui dure entre 30 secondes et 2 minutes et 30 secondes.

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Le slalom extrême

Il est connu comme l’épreuve la plus facile car les participants partent en même temps. Les deux premiers accèdent au tour suivant. Les portes rouges et vertes sont toujours présentes mais sont peu nombreuses. Il ne faut pas toucher un concurrent avec la pagaie ou avec la main, sous peine de disqualification.

L’épreuve du slalom canoë-kayak aux Jeux Olympiques

La discipline a fait son apparition aux Jeux Olympiques en 1927 pour les hommes et en 1928 pour les femmes, en kayak. Il est introduit officiellement en 1972, et fait son retour en 1992 après vingt ans d’absence. L’ouverture aux femmes aux épreuves de canoë en slalom est prévue pour 2020. Il y a six catégories représentées au niveau international : kayak monoplace hommes et dames, canoë monoplace hommes et dames, canoë biplace hommes et mixte.