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COUPABLE DE VOL AVEC VIOLENCE : Jean Marie Frank Richard recouvre la liberté

La police n’a pas objecté à la demande de remise en liberté de Jean Marie Frank Richard, le directeur de l’agence Imagine Communications, qui a fait appel de sa condamnation à trois ans de prison pour vol avec violence. Comme conditions, la cour lui a demandé de signer une reconnaissance de dettes de Rs 20 000 et de se présenter au poste de police de sa localité les mercredis entre 6h et 18h.
Jean Marie Frank Richard répondait de huit accusations en Cour intermédiaire pour des faits qui remontent au 24 septembre 2009. Deux charges ont au final été retenues contre lui, soit pour vol avec violence et obstruction envers un membre du service public. Écopant de trois ans d’emprisonnement, il avait signifié son intention de faire appel par le biais de son homme de loi, Me Gavin Glover, SC. Hier, lors de sa comparution en cour, la poursuite a soutenu qu’elle n’objectait pas à sa remise en liberté.
Le 24 septembre 2009, des huissiers s’étaient rendus chez Libellule Tours, à Grand-Baie, pour exécuter un ordre d’éviction contre le gérant de cette agence de voyages. C’est Jean Marie Richard qui en avait fait la requête en cour et obtenu gain de cause, car l’agence se trouvait sur un terrain de sa famille. Le jour des faits, il était aussi présent sur les lieux. Agacé du fait que le gérant n’était pas sur place à ce moment, Jean Marie Richard, muni d’un marteau, avait commencé à tout saccager sur son passage et avait retiré tous ses effets personnels, les laissant à l’extérieur du bâtiment. En cour, l’huissier a expliqué qu’il n’avait pu exécuter l’ordre d’éviction en raison de la violence exercée par l’accusé. La secrétaire employée par Libellule Tours avait, quant à elle, soutenu que pendant que Jean Marie Richard « détruisait les meubles au marteau », il s’était également emparé d’une somme de Rs 96 000 qui se trouvait dans un tiroir.
Dans le prononcé de son jugement, le magistrat Vijay Appadoo a statué que l’accusé n’a pas appris de ses précédentes condamnations et qu’une peine de trois ans de prison était de fait justifiée. Il a de plus écarté la possibilité d’un recours aux travaux d’intérêt général. Le magistrat lui a également infligé deux mois de prison pour obstruction à un membre du service public. À noter que Jean Marie Richard avait fait un malaise en cour lors du prononcé de la sentence et avait été transporté par le Samu à l’hôpital.

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