La plainte logée par Nandanee Soornack contre l’État et le commissaire de police en Cour suprême, pour leur réclamer conjointement Rs 400 M, a été appelée devant la Master’s court en Cour suprême hier. La femme d’affaires réclame des dommages pour le préjudice encouru, soutenant avoir été victime « d’immenses préjudices en raison des agissements de l’État et du commissaire de police » et d’« acharnement » sur sa personne après la défaite du PTr aux dernières élections générales.
Me Vena Nursimloo, Deputy Chief State Attorney, a déposé un demand of particulars de la défense, réclamant que Nandanee Soornack prouve ses allégations portées contre l’État et le CP. La femme d’affaires, connue pour sa proximité avec l’ex-PM Navin Ramgoolam, devra répondre aux demandes de l’État le 23 janvier prochain. Elle est représentée par l’avouée Nundah Hurhangee.
L’ex-partenaire d’affaires de Rakesh Gooljaury, qui a désormais élu domicile en Italie, est revenue, dans sa plainte, sur son arrestation par la police italienne le 16 avril 2015, à la suite d’une Red Notice émise par Interpol concernant des accusations logées contre elle par la police mauricienne. Elle soutient qu’à la suite de cette arrestation, elle avait été détenue en cellule deux jours et trois nuits. Selon elle, cet « acharnement » de l’État mauricien contre elle, avec en prime des accusations logées contre elle à Maurice, « est de mauvaise foi », avec l’intention de lui « causer du tort après la défaite du PTr de Navin Ramgoolam lors des dernières élections générales » de 2014. Nandanee Soornack soutient ainsi avoir été « la cible du nouveau gouvernement » pour sa proximité avec Navin Ramgoolam.
Elle réclame de ce fait Rs 400 M à l’État et au CP.
« The said wrongful acts and doings of […] parties amount to a “faute” and therefore […] the parties are bound in law to make good the damages suffered by the abovenamed party (Nandanee Soornack, Ndlr), which damages she estimates in the sum of Rs 400 millions ».
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COUR—RÉCLAMATION DE RS 400 M: L’État veut des précisions de Soornack sur les « préjudices subis »
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