Paul Domingue
Avec les paroles vives et réconfortantes des enseignements du Seigneur, se révèlent d’innombrables conversions dans la foi et la certitude de la miséricorde pour une vie éternelle. La foule, qui le suivait, fut témoin de la guérison d’une femme minée par la maladie et qui en entendant parler de Jésus, toucha avec foi son vêtement et fut instantanément guérie. Et juste après, quand Jaïre, un des chefs de la Synagogue, fut désespérément attristé en apprenant la mort de sa fille, le Seigneur lui dit alors de ne rien craindre mais de croire seulement. Il alla alors chez Jaïre et ordonna à la fille de se lever de son lit de mort et de marcher. Par l’immédiateté de ces miracles, presque métaphorique de l’espérance et de l’amour divin à l’humanité, la foule demeura sidérée.
Le Seigneur durant sa vie terrestre ne fut pas venu pour s’asseoir sur le rebord du monde, mais envoyé par son Père pour transformer et sauver l’humanité par des paroles de paix, de charité et de s’aimer les uns les autres dans la foi et les vertus d’où jailliront la joie de l’espérance et de la miséricorde de Dieu.
Avec tendresse il ne se détournait jamais des problèmes et besoins primaires du milieu où il était, comme en fut la preuve lors de la multiplication des pains et le changement de l’eau en vin.
Durant les trois dernières années de sa venue il prêcha la doctrine du salut et forma les apôtres pour la propager après son ascension. Finalement, suite à sa déclaration d’être le pain venu du ciel et de la rédemption à ceux qui en mangeraient, la répulsion de la crédibilité de cet enseignement vital, prit prestissimo une allure de résistance en s’envenimant outrageusement contre lui jusqu’à le traîner comme un vulgaire truand vers sa crucifixion, sous les larmes de la Vierge, notre mère à tous. Après sa mort et surtout sa résurrection, il y eut comme un cri de remords de l’âme par une palpitation de repentir et de reconnaissance qu’il était vraiment le fils de Dieu.
Sa venue ici-bas fut une exceptionnelle bénédiction, et il nous gratifia, avant son ascension glorieuse, du début de la chrétienté dans le monde en instituant l’Eglise chrétienne avec la transsubstantiation eucharistique du pain de vie en son corps et son sang, et en y plaçant Pierre à la tête et à ses successeurs, et aussi avec l’initiation aux sacrements, sources de vertus d’une foi profonde pour le salut.
Que c’est beau et merveilleux de vivre avec amour les bienfaits du Seigneur et de s’associer avec joie et délice à toutes ces œuvres de louanges, surtout musicales, envers lui ! Que son nom soit béni à jamais avec une merveilleuse gerbe symphonique d’adoration ! Bonne fête de la Vierge à tous !