Après avoir tout écrasé sur son passage lors des compétitions locales la saison dernière, l’équipe féminine de volley-ball du Quatre Bornes VBC sera-t-elle en mesure de participer à l’édition 2017 du championnat des clubs de la zone 7 ? « Valeur actuelle, c’est du 50/50 », affirme Prisca Seerungen, responsable du groupe, en tenant en considération les frais élevés de déplacement vers les Seychelles. Une réunion s’est tenue d’ailleurs avec les joueuses, lundi dernier, afin de les mettre au courant de la situation à environ un mois et demi de la tenue de cette échéance.
Rs 650 000 à 700 000 : voilà le budget requis pour le déplacement et autres frais de participation. « Actuellement, malgré les démarches entreprises, nous n’avons à peine un quart de cette somme », fait ressortir une Prisca Seerungen à la fois inquiète et révoltée devant la tournure des événements. Depuis ce deuxième titre national acquis en septembre dernier, les dirigeants ne sont pas restés les bras croisés. Une première rencontre s’était tenue avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, Stephan Toussaint, et ce dernier leur avait fait comprendre qu’une partie du budget accordé par son ministère au volley-ball doit être consacrée à l’élite. Or, une lettre adressée aux dirigeants de l’Association mauricienne de volley-ball, est demeurée, selon Prisca Seerungen, sans réponse.
N’en démordant pas, dirigeants et joueuses de cette formation avaient organisé un fund-raising en décembre dernier à Gros Cailloux. Toutefois, le mauvais temps avait joué au trouble-fête. Après cette réunion tenue lundi dernier, le comité exécutif de cette équipe devrait se réunir incessamment. Reste que Prisca Seerungen ne compte pas jeter les armes. « Même si nous considérons cette situation comme injuste, vu que les équipes championnes étaient auparavant aidées financièrement par la fédération, nous ne nous avouons pas vaincues pour autant. Il nous faudra continuer à faire appel aux commanditaires et à espérer que la fédération se montre plus concernée ». La responsable du QBVC avance également qu’elle n’arrive pas à comprendre qu’une demande d’équipements à la fédération est demeurée sans réponse. « Tout cela est démotivant », laisse-t-elle entendre.
Reste que cette situation actuelle risque d’être un éternel recommencement pour les équipes participantes à la CCZ7. En novembre prochain, elles devront entamer des démarches afin de participer à l’édition 2018 qui se déroulera cette fois à Madagascar, avec certes des frais moins élevés. « Nous sommes confrontés à un choix. Soit participer à l’édition de mars prochain, soit réserver notre budget pour novembre prochain », conclut Prisca Seerungen.