- La direction rassure: l’état de santé des employés n’inspire aucune inquiétude
Suite à l’incident survenu à l’unité de production de Phoenix, la direction d’Innodis affirme avoir pris les dispositions nécessaires pour mener une enquête. Les officiers du ministère de la Santé sont également venus faire un constat de la situation. Pour l’heure, les raisons exactes ayant causé un malaise chez les employés, dont trois ont été hospitalisés, sont encore inconnues.
Mercredi, la section “Dairy” d’Innodis a connu des bouleversements à la suite d’un malaise ressenti par certains employés. Trois femmes ont d’ailleurs été admises à l’hôpital Victoria. Hier matin, alors que le travail devait reprendre, cinq autres femmes se sont évanouies. Alors que le syndicat parlait de produits chimiques qui se seraient répandus, la direction d’Innodis, elle, dit n’avoir pu en identifier les raisons exactes jusqu’ici.
Cependant, la direction d’Innodis reconnaît les incidents survenus à l’unité de Phoenix. « Nous confirmons que certains employés ont ressenti un malaise le mercredi 15 mai à notre usine Dairy, et ils ont été immédiatement conduits à l’hôpital. » À ce sujet, elle ajoute que la santé des employés « n’inspire aucune inquiétude et qu’ils devraient « incessamment rentrer chez eux ».
De même, Innodis dit avoir mené une première enquête, ajoutant que rien d’anormal n’a été trouvé. Idem pour les officiers du ministère de la Santé, qui se sont rendus sur les lieux hier. « Tous les produits utilisés, notamment pour le nettoyage régulier du sol de nos salles de production, en conformité avec nos normes HACCP et ISO 22000, sont des produits que l’on retrouve couramment sur le marché. »
La direction d’Innodis insiste également sur le fait que c’est la première fois qu’un tel incident se produit en 15 ans. Tout de même, la compagnie dit poursuivre son enquête afin de « prendre des précautions supplémentaires et nous assurer que nos employés puissent travailler dans un environnement sain et confortable ».
Rappelons que dans une lettre adressée hier au ministre du Travail, Soodesh Callichurn, le négociateur syndical, Atma Shanto, affirme qu’un autre incident du même genre s’était déjà produit par le passé et que les dispositions n’avaient pas été prises pour prévenir un nouvel épisode. Il a invité le ministère du Travail à enquêter.